L’absence prolongée du président camerounais alimente toutes les spéculations. Pendant ce temps, Paris s’agite en coulisses. L’ère post-Biya se prépare dans l’ombre, entre ambitions locales et intérêts internationaux.
Paul Biya, le patriarche nonagénaire à la tête du Cameroun depuis 1982, semble vaciller. Son absence prolongée de la scène publique alimente les rumeurs les plus folles, tandis que le pouvoir tente de museler les médias.
À Paris, c’est la panique. Le Quai d’Orsay voit en Biya le dernier rempart de la Françafrique dans la région. La crainte d’une succession chaotique hante les couloirs de l’Élysée, où l’on redoute de voir le Cameroun glisser dans l’orbite russe.
En coulisses, une course contre la montre s’engage. La France déploie ses réseaux, multipliant les rencontres avec les successeurs potentiels. Franck Biya, fils du président, semble tenir la corde, mais d’autres prétendants s’activent dans l’ombre.
Pendant ce temps, le peuple camerounais retient son souffle. Après quatre décennies de règne sans partage, l’heure du changement approche. Mais quelle forme prendra-t-il ? Entre les ambitions des clans rivaux et les manœuvres des puissances étrangères, l’avenir du Cameroun reste incertain.